bien ficelés dans le dos de leur mère ou de leur grand mère, les enfants ont l'air très bien et les femmes qui en portent un peuvent tout faire avec.
ce qui parait être délicat c'est de se mettre un enfant dans le dos pour qu'il soit confortablement installé et bien attaché.
peut-être parce qu'ils ont moins d'enfants, on voit quantité de parents et de grands-parents portant un enfant
avec un air à la fois fier et heureux
et si on leur fait comprendre qu'on trouve le moufflet joli
aucun ne résiste, il se rengorge
et est très heureux de se faire prendre en photo avec son précieux fardeau.
les ponts du vent et de la pluie construits par les Dongs sont archicélèbres en Chine
mais les chinois en font plein d'autres en particuleir pour la future autoroute et la future ligne de TGV qui doivent relier Guiyang et Canton,
le relief de la province de Guizhou s'apparentant beaucoup à celui des Cévennes, en encore plus accidenté quand même,
cette autoroute et ce chemin de fer nécesitent de gigantesques travaux et d'innombrables ouvrages d'art
voici quelques échantillons
nous conseillons vivement à tous d'attendre que ces ponts soient en service pour visiter le Guizhou,
car pour l'instant il faut se taper des heures de route sur des routes innomables!
Nous avons découvert que le Guzhou qui passe pour la régions la plus pauvre et la plus reculée de la Chine est lié à la Lozére, en particulier par un accord entre les universités de Guyang et de Mende,
mais le guide qui nous attendait tout à l'heure à l'aéroport
n'a pas eu d'assez bonnes notes en français pour avoir droit à un séjour à Mende.
1. amarie le 23-11-2010 à 17:50:53
J'ai tout de même un faible pour les ponts du vent et de la pluie...d'abord parce que leurs noms sont poétiques et puis aussi pour leur apparence tellement chargée de culture de symobolique...
reste que les autres sont sûrement nécessaires dans les régions reculées...
1. MOINET CLAUDE le 24-11-2010 à 06:37:54
Chers amis
Ces belles photos de noria et le film qui montre la roue en mouvement sont exceptionnelles. Comme celles qui montrent les villages et les travaux de réparation des chemins,elles sont un témoignage du contraste profond qui existe entre les villes et la campagne.
Bon voyage on attend la suite.
Claude
Zhaoxing se mérite, il nous a fallu neuf ou dix heures de routes en mauvais état pour l'atteindre. C'est à la frontière du Guizhou et du Hunan un gros bourg Dong de 2000 habitants dont l'architecture de bois est très homogène. D'un village plus petit et, sans doute, encore plus beau, on peut descendre à pied en deux heures jusqu'à Zhaoxing en traversant pas loin d'une centaine de niveaux de terrasses transformées en rizières, un record, me semble-t-il, nous avions déjà vu peut-être cinquante terrasses de culture superposées mais pas plus.
les tambours qui étaient dans les tours dites "tours du tambour" , et qui servaient de tocsin, n'y sont plus,
mais les tours demeurent
(en fait on les a reconstruites, aucune n'avait survécu à la révolution culturelle)
comme des espaces conviviaux avec un foyer au centre autour duquel se réunir quand il fait froid ou quand il pleut, les hommes bavardent en fumant leur petite pipe et les femmes bavardent en brodant.
1. amarie le 24-11-2010 à 19:45:38
étonnant je trouve une ressemblance entre les toits de la ville et les cultures en terrasses.
Le conifère planté faisant étrangement tour du tambour...c'est vraiment magnifique tout en étant semble-t-il pluvieux, non? un peu comme ici!
2. pauletmaurice le 24-11-2010 à 22:58:24 (site)
le guizhou est connu comme le pays où on ne peut pas trouver
-trois arpents de terre plate
-trois jours sans pluie
-trois sous dans la poche des habitants
comme on voit sa maison natale est en carreaux de terre séchée au soleil et non en pisé, elle est couverte de chaume, et elle est assez grande, chacun des trois frères avait sa chambre. Le père marchand de riz a pu leur payer des études à tous les trois: Mao était l'aîné, ses deux jeunes frères sont morts assez jeunes héroïquement pour la révolution. Il y a belle cuisine, une cour à impluvium et la place d'élever trois cochons.
Une belle allée dallée, bordée de grosses pierres dressées sur les quelles sont gravées de ses poèmes et aussi d'arbres artistement taillés
mène à une esplanade où se dresse la statue du Grand Timonier.
Notre jeune guide a appris par coeur dix poèmes de Mao à l'école secondaire, les sait encore,
mais n'a jamais étudié ses écrits politiques.
pendant que nous étions là deux délégations sont venues fleurir le monument, des gerbes sont en vente dans un coin de l'esplanade
il pleuvait
les arbres avaeint leur couleur d'automne
tout cela était sobre, simple et émouvant.
1. amarie le 24-11-2010 à 19:42:34
Les parapluies rouges sont aussi en vente dans un coin de l'esplanade, à défaut de petits livres...
Commentaires
1. georgesmichel le 21-11-2010 à 20:07:52
Vore blog est une vraie leçon d'ethnographie, d'archiecture, de géographie. Il est rès intéressant, et je vous souhiate bonne continuation! ici en Savoir, tout va bien G
2. aurore le 22-12-2010 à 13:15:37 (site)
magnifique