dessinées en jaune sur fond rouge, la faucille et le marteau flottent sur tous les bâtiments de Houey Xai, le poste frontière laotien où nous avons franchi le Mékong venant de Thaïlande. elles flottent même sur les banques, entre deux éléphants!
même en Chine nous n'avons pas vu cela.
c'est émouvant de voir ce petit pays croire encore, ou au moins afficher encore sa croyance, en les vertus du travail que symbolisent ces deux outils et brandir cet étendard contre le capitalisme triomphant et les requins de la finance qui régentent la planète.
Le parfum qui imprègne toute cette bourgade est bien le même, pour ceux qui ont comme nous l'âge de s'en souvenir,
qui imprégnait feu les pays de l'Est:
au milieu de tout un tas d'incommodités la certitude que si l'on est pauvre au moins l'on est honnête et que l'état (ou le parti, c'est la même chose) est là pour protéger le citoyen
et non pour s'engraisser sur son dos.
Commentaires
Ma foi, on aimerait y croire encore...