les monothéismes ont l'avantage qu'il n'est besoin de s'occuper de l'humeur que d'un seul dieu. Même si celui-ci est exigeant et suceptible et peut avoir le courroux terrible c'est moins prenant que de devoir à chaque instant se soucier de plusieurs dieux à qui il faut offrir plusieurs fois par jour l'offrande qui lui convient. Comme tout travail minutieux et répétitif préparer les offrandes et les disposer au bon endroit est surtout une affaire de femmes
A Puri Taman Sari (littéralement palais du beau jardin) maison d'aristocrate princier transformé en hôtel cinq étoiles, dans lequel nous avons passé une nuit, la femme ci dessus choisit dans le jardin d(orchidées quelques fleurs à offrir aux dieux.
Et nous avons vu opétrer deux autres femmes, à l'évidence des employées,portant des dizaines d'offrandes, dans de petites coupelles de feuilles de palmier, aller d'autel en autel, disposer ces offrandes.
Dans cette grande maison, devnue hôtel de huit chambres, c'est sans doute au moins une centaine d'autels à garnir d'offrande, apparemment plusieurs fois par jour
au marché les fleurs pour composer les offrandes et les feuilles pour tresser les coupelles dans les quelle on les met sont vendues avec les légumes.
peut-être parce qu'ils sont très nombreux et qu'ils manquent d'espace, les exptrême-orientaux s'en occupent avec un soin considérable et l'aménagent avec souvent un très grand bonheur.
Le temple suivant qui semble flotter sur l'eau (d'un lac de cratère) est fort beau mais plus encore que le temple lui-même, ce sont ses abords qui nous ont ravis
1. amarie le 22-10-2010 à 19:11:17
Quel endroit magnifique! je rêverai d'y être il semble y faire bon, ici, il gèle...les couleurs y sont si variées, nous tournons au marron...
Mais nous avons enfin atteint les vacances!
2. Mariem le 24-10-2010 à 14:21:07
Je trouve ce temple vraiment magnifique !
J'espère que vous appréciez votre voyage.
Gros bisous
Marie
la pornographie n'a vraiment pas cours en indonésie où les femmes ne se dénudent guère, où l'on ne voit aucune pub pour slips, soutien-gorges ou petites culottes, où beaucoup de sites internet sont bloqués pour pornographie; où la courbe d'un sein est l'audace maximum que s'autorisent les dessinateurs de batik.
Il est étrange de voir vend partout et en particulier aux abords des temples les objets ci-dessus, certain d'une taille telle qu'on en imagine difficilement l'usage, il y en a même transformé en décapsuleur.
Reste du culte rendu en particulier en Inde du Sud à l'organe reproducteur mâle? Mais qui achète ces objets? Et pour quoi faire: à Bali on ne peut même pas les mettre sur sa cheminée?
1. francine et andré le 22-10-2010 à 21:40:13
suggestif est un euphémisme ...! commentaires saisissants! bonne continuation
2. Yan le 23-10-2010 à 17:00:17
Impressionnant!
il n'a pas de limite
les quelques atrocités qui suivent ont toutes été photographiées à moins de cent mètres de l'hôtel que nous avons habité à Sanur le 10 octobre mais j'aurais pu en remplir ma mémoire de 8 gigas
beaucoup de statues qui seraient acceptables sinon belles deviennnent atroces affublées de morceaux de tissu à carreaux ou jaune qu'apparemment on met une fois et ne change jamais quelque soit son degré de délabrement et de saleté
les jours de fête, l'offrande de base, c'est à dire la petite coupelle conteant un billet, trois grains de riz, une cigarette, quelques fleurs ne suffit visiblement pas
Dans un village en fête qui n'était pas Bezakih ( mais nous savons que Bezakih connait soixante dix jours de fête par an), sous les innombrables guirlandes faites de feuilles de palmier tressées, ce sont de véritables paniers garnis que les femmes amènent en les portant sur la tête: un poulet rôti, des fruits, des légumes, des gâteaux, des bonbons. En un quart d'heure, dans ce village , ce sont deux cent femmes au moins, endimanchées, trainant derrière elles des tralées d'enfants aussi endimanchés, que nous avons vu passer, panier sur la tête, la porte de l'escalier d'une centaine de marches qui monte au temple.
Et nous nous demandions à quoi ou à qui servait ces offrandes: nous avons vu à peu de temps d'intervalle, une pauvresse
qui manifestement se nourrissait de tout ce qui était mangeable dans un tas d'offrandes de base, et un gamin de dix ou douze ans (lui visiblement correctement nourri et habillé) qui subtilisait les billets, les bonbons et les cigarettes.
Commentaires
1. MP le 23-10-2010 à 18:02:01
On trouve ensuite ces petites coupelles, avec qq grains de riz, des fleurs, de l'encens, n'importe où en se promenant. Au pied d'un arbre, au bord d'une rizière. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'avais trouvé des graces infimes à ce culte qutoidien qui fait la vie plus belle.
Je vous envie.
Bisous !