à la campagne, qui commence aux portes de Phnom Penh, toutes les maisons sont sur pilotis: il faut dire que le paysage est très plat et de larges portions en sont encore sous l'eau.
l'eau envahit tout en période de mousson. cette année la mousson a été tardive, il a encore beaucoup plus en novembre et les eaux refluent lentement.
A Takeo, à soixante-dix km au sud de Pnom Penh, nous avons pris un bateau pour aller à vingt cinq km de là voir un "phnom", c'est à dire une petite éminence, portant naturellement un vieux temple (du 8ième ou 9ième siècle) et quelques maisons à travers un paysage complètement aquatique.
Les travaux de remise en état des rizières inondées, de labour et d'ensemencement n'ont pas pu encore commencer. Nous avons rencontré de nombreux pécheurs dont beaucoup vivent sur l'eau.
les cambodgiens se plaignent que de nombreux vietnamiens viennent pêcher chez eux, en fait il y a une pression démographique terrible des vietnamiens qui sont près de quatre-vingt millions sur le Cambodge qui bien qu'ayant doublé sa population depuis la fin du régime des khmers rouges
ne compte que quatorze millions d'habitants.
ces petits autels modernes sont hideux, comme le sont la majorité des stupas modernes, en ciment de basse qualité, qui se détériorent très vite
et c'est un peu dommage qu'ils en remplissent les vieux temples vénérables du huitième siècle
mais l'on voit bien pire, comme une pagode moderne édifiée au centre d'un vieux temple et en anglobant des morceaux et faisant voisiner de belles sculptures anciennes avec des peintures bouddhistes modernes qui semblent relever d'un parti pris de "non-art", où l'on va chercher le plus maladroit des peintres et il a pour consigne de faire le plus laid possible et de proscrire toute attitude ou toute expression un peu naturelle.
Il y a bien longtemps que je n'en avais vu.
Il y en a beaucoup et une conséquence est que l'on ne voit presque plus personne portant de lourdes charges sur sa tête ou sur son dos.
Les charrettes sont belles avec un timon recourbé vers le haut.
Les boeufs et les vaches, pour la plupart blancs, sont efflanqués et font un peu peine à voir, mais il y en a beaucoup. Les buffles, par contre, plus rarement attelés, sont dans leur élément et rutilants de santé.
Quelque chose d'étrange est que, contrairement aux indonésiens et aux chinois, les cambodgiens ont des vélos, du genre hollandais, à guidon droit.
A la sortie des nombreux établissements scolaires, ce sont des nuées de vélos qui ramènent les enfants chez eux, y compris des vraiment très jeunes de cinq ou six ans, au besoin sur une nationale très fréquentée.
1. bethsidan le 04-12-2010 à 16:44:18
vos photos sont superbes! vous êtes infatigables
la chine nous a aussi bcp interessés.
Nous etions au Chili,en Patagonie et Terre de Feu...sommets glaciers..faune..oiseaux...
Sur la Cote beaucoup d'evenements artistiques et humoristiques au retour.
amitiés
marielisabeth et Daniel ABSIL
le niveau de l'eau dans le lac de Tonle Sap varie énormément avec la mousson, il peut passer de un mètre en saison sèche, en Avril, à douze en saison humide.
six mille familles de pêcheurs habitent plusieurs villages flottants: celui de Kampong Phuk, vu hier, est saisissant bien que l'artère centrale ne soit plus sous les eaux comme elle l'était il y à deux mois ne laissant que la barque comme moyen de circuler dans le village
1. angenoir01 le 04-12-2010 à 22:13:03 (site)
bonjour ,impressionnantes ces constructions, de tres belles photos, merci pour le voyage
amicalement....
Commentaires