les Shui ont leur district un peu inaccessible, très escarpé, où il sont chez eux.
Ils ont comme d'autres minorités l'excellente habitude de banqueter chque fois que quelqu'un s'installe dans une nouvelle maison et comme les maisons sont petites ils banquettent dehors: ils sont bien équipés de taables basses ménageant la place d'un réchaud à braises au centre, de petits bancs et de grands baquets à riz.
Nous sommes arrivés dans un village au moment où ils se mettaient à table, environ deux cents personnes de tous âges, de deux à quatre vingt ans, les bébés plus petits dans le dos de leurs mamans.
Et ils nous ont invités, répétitivement, joyeusement jusqu'à ce que nous nous installions, nous aussi, pour partager leur pitance qui, ma foi, était vraiment bonne: riz bien sûr, avec un râgout de lard, de légumes et de champignons.
C'était plus que sympathique, ils étaient bien habillés, ils avaient l(air heureux, et heureux que nous soyons là avec eux, heureux que je prenne des photos.
la traversée d'un bourg le jour du marché peut prendre un temps arbitrairement long: les étals et la foule envahissent la chaussée et les conducteurs de tout ce qu'on voudra, camions, voitures, cycles, charrettes ont un principe qu'ils respectent strictement: ne jamais reculer!
Ainsi ils se précipitent les uns vers les autres, se faufilent dans le moindre vide, et après il faut des trésors infinis de patience et d'adresse pour qu'ils puissent passer. Ils restent très calmes, nous n'en avaons jamais vu aucun se mettre en colère, injurier un autre conducteur, ils passent à quelques millimètres les uns des autres, à quelques millimètres des vendeurs et des acheteurs.
La voirie dans ces bourgs de campagne laisse beaucoup à désirer, visiblement l'entretien de la voirie n'est pas une priorité et il est confié à des équipes outillées de façon sommaire, même si d'aventure une pelleteuse est aussi en action. Les photos qui suivent ont été prises dans un bourg que nous avons mis plus d'une heure à traverser.
la dame que nous avons filmée est assez belle et bien habillée
Elle travaille directement sur la toile avec sa roulette qu'elle trempe dans la cire, elle ne fait aucun dessin préalable.
Nous aimons beaucoup ce qu'elle fait, dans l'état où nous l'avons vu,
c'est à dire avant le trempage dans l'indigo qui imprègne le tissu non couvert de cire si bien qu'après ce trempage et enlèvement de la cire simplement à l'eau chaude, le dessin apparait en blanc sur fond bleu.
Voici un échantillon de sa production:
tout ça se passe au bord de la route sous l'oeil de joyeuses commères
1. amarie le 22-11-2010 à 17:20:44
c'est vraiment superbe cette leçon de batik en direct...
merci pour le film intégré, on n'arrête pas le progrès!
1. amarie le 22-11-2010 à 17:21:51
Toutes ces coiffes sont très différentes et on ne saurait dire laquelle est la plus seyante.
les femmes prennent le temps de se parer partout dans le monde, mais avec plus ou moins de goût!
Commentaires