En Asie

le plus fameux est Borobudur visité aujourd'hui où il y aurait trois kilomètres de bas reliefs sculptés dans de la lave ou de l'andésite: il n'a pas d'intérieur, ce n'est qu'une succession de terrasses en retrait les unes par rapport aux autres, on peut faire le tour du noyau central à sept niveaux successifs et toutes les parois sont couvertes de bas reliefs.

A Pranbanan, visité dimanche matin, il y a plusieurs temples trois grands dédiés à Brahma, Vishnou et Shiva, quelques moyens et des quantités de mini ou micro temples: ce sont plutôt des tas de cailloux, de la lave volcanique aussi, qui entourent une caverne centrale dans laquelle il y a une statue en pied du dieu concerné.

entouré par trois des cent vingt volcans javanais actifs, Yogyakarta est naturellement construit en pierre volcanique et je reconnais toutes les espèces de pierre aux quelles mon enfance clermontoise m'a habitué et en pariculier la lave, si compacte et si dure, dont la couleur va du noir franc au gris clair, gorge de pigeon.

La lave qui a servi à tailler les chapiteaux des célèbres églises romanes d'Auvergne ne sert plus guère, à Volvic, qu'à faire des dalles funéraires, et, émaillée, des paillasses de chimiste. Ici dans un quartier de Yogyakarta des dizaines de sculpteurs de lave continuent de produire aussi bien de la vaisselle que du mobilier, et aussi beaucoup de statues, souvent grandeur nature à mettre dans son jardin; beaucoup de bouddhas dont sont friands les chinois de Java ( trois pour cent de la population) et beaucoup de guerriers ou de lions ou de dragons qui protègent l'entrée de la maison

bas-relief de Borobudur

jeune et récente beauté encore dans l'atelier du sculpteur

la dernière main à un bouddha

Bien que faisant trois récoltes par an, Java n'est plus auto suffisant en riz et doit en importer du Vietnam et de Thaïlande.

Le riz occupe visiblement une grande partie de la population, on le fauche à la main (avec quelque chose qui ressemble à une serpe), on le met en gerbe à la main. on le dépique à la main (en frappant un mur avec la gerbe), on voit des laboureurs conduisant une paire de boeufs et assis sur l'âge de leur charrue.

on a bien vu quelques petites machines, style motoculteur, à chenilles, qui doivent faire le même travail mais on en a vu très peu et on n'a pas pu s'en approcher (difficile de se mouivoir dans la rizière!)

500 roupies soit moins de cinq centimes d'euros pour cueillir un kilo de café et le porter à l'endroit où un camion vient charger les sacs (de 40 kilos environ) Ce sont des femmes qui font ça.

600 roupies pour aller à pied dans la montagne, soit 3km et 500 m de dénivelée, casser du soufre natif au marteau et le ramener à pied par le même chemin, ce sont des hommes qui en ramènet soixante kilos à chaque voyage.

Je ne sais pas combien pèse une fois chargé d'herbe l'engin que porte la femme sur la photo: beaucoup de gens vont ainsi tous les jours couper dans les fossés le long de la route parfois loin de quoi nourrir une vache ou deux

porteur de soufre du volcan Ijen

quarante kilos de café, notre chauffeur a aidé cette jeune femme à les mettre sur sa tête

je ne sais pas combien de fois il faut remplir ce machin,chaque jour, pour nourrir une vache ordinaire